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21 avril, 2009

* L’aide Publique au Développement (APD) est une escroquerie et en plus l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire!

Classé dans : — Clash74 @ 11:35

Après Chirac, Ségolène Royal a eu le courage d’affirmer que nous avons assez pillé l’Afrique et a récemment demandé pardon pour les propos du président Nicolas Sarkozy à Dakar. Mais à part s’excuser des propos déplacés de Dakar, demander l’annulation des « dettes » des pays africains, être contre l’aide au développement actuelle, est une autre manière d’aider fortement l’Afrique !

En effet en 2004 par exemple, l’aide publique au développement a atteint un niveau inégalé de 0,7% du PIB des pays qui l’offrent et son objectif est de permettre la réduction de la pauvreté. Mais en réalité les dettes de la France seront plus payées au détriment des populations africaines que des générations futures de Français comme on entend dire. Le contenu de l’aide ne souffre d’aucune ambiguïté en théorie, mais en réalité, il est vidé de tout son sens. Dans l’aide Publique au Développement de la France, il y a entre 30 et 40 % d’annulations de dettes qui permettent dans un premier temps d’annoncer une augmentation de l’aide, et en suite les annulations de dettes, alors qu’il s’agit de la même opération. On fait ainsi croire qu’il s’agit d’une double action. Objectivement dans l’APD il y a les frais d’accueil d’étudiants étrangers dont la comptabilisation requiert des critères précis mais non respectés et pourtant ils sont comptabilisés. Il y a également les frais de fonctionnement de l’OFPRA, un organisme français financé dans l’aide au développement car l’écolage et les frais d’accueil de réfugiés font plus de 15% de l’aide totale. Même en cas de catastrophe naturelle, l’envoi des secours est comptabilisé dans l’aide alors que dans ce cas précis la partie la plus chère est l’affrètement de l’avion, les frais du personnel français utilisé. Les médicaments dont bénéficient les populations ne coutent que peu. Les exemples sont légion et l’on remarque que la part de l’aide arrivant dans les pays de destination est très minime par rapport au montant total de l’aide déclaré. Même des prêts font partie de l’APD. Selon le Sénat français, une bonne partie de l’aide ne se traduit pas par une aide sur le terrain. Comme en 2004 et 2005, les prêts contribuent à créer une « APD négative », le montant des remboursements étant supérieur à celui des versements opérés par la France. Autrement dit, les remboursements de dettes en direction de la France sont supérieurs à l’aide qu’elle octroie. Pour preuve, en 1999, l’aide publique au développement total s’élevait à 60 milliards de dollars environs ; cette même année, les pays du sud ont eu un transfert net sur la dette (Total des remboursements de dettes – total des nouveaux prêts) de 350 milliards de dollar. C’est à dire que pour un dollar qui rentre dans un pays du sud comme aide au développement, il y a cinq qui sortent au titre de la dette. Alors, au fur et a mesure que cette réalité se sait surtout en Afrique Subsaharienne, à l’instar de la Cote d’ivoire, c’est le sentiment anti Français qui monte en particulier ! Aujourd’hui en 2009 après nous avoir parlé de » l’immigration choisie » le président Nicolas Sarkozy osera-t-il nous parler de « pillage choisi » ?

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